De beaux poissons


La saison 2013...


...et celle de 2011

Quelque part au "Bas du"

Mario Rinaldi, le 3e homme
Mario Rinaldi, le 3e homme
Le roi des carnassier, sitôt piégé, sitôt relâché
Le roi des carnassier, sitôt piégé, sitôt relâché
«Vorace» et «La Pompe», un duo chic et choc
«Vorace» et «La Pompe», un duo chic et choc
Un brochet remis à l’eau par un Sylvain Berney
Un brochet remis à l’eau par un Sylvain Berney

La saison 2009

La pêche selon Denis la Malice !

C’est reparti pour la pêche en rivière

Traditionnellement le 1er dimanche de mars est synonyme d’ouverture cantonale de la pêche en rivière. Un évènement que certains ne manqueraient pour rien au monde que ce soit au bord de L’Orbe ou en d’autres lieux. Les pêcheurs combiers n’échappent pas à la règle.

 

Dès potron-minet dimanche dernier, les lève-tôt ont pu apercevoir quelques silhouettes se détachant sur les plaines du «Basdu» ou aux abords de certains «trous d’ouverture». La présence, quelque peu oubliée, des pêcheurs en ce jour gris de mars marque le retour des beaux jours aussi sûrement que le «Salon de l’auto».

 

En bref, tout bon taquin sachant taquiner le goujon ne saurait rater cette première journée, ressortant du garage sa canne et son équipement sans négliger… ses raquettes à neige. Car, s’il est facile d’aborder les rives du Brassus ou de l’Orbe à la belle saison, l’entreprise s’avère plus compliquée en cet hiver, ma foi, rigoureux.

 

D’où la présence de certains amateurs de truites aux environs de la nouvelle usine des Forges, un endroit réputé s’il en est, mais d’un accès plus aisé. D’autres s’étaient donné rendez-vous du côté du Pont des Scies ou sur les étendues glacées de Vers-chez-le-Maître, remontant le cours d’eau en moulinant.

 

A ce petit jeu du lancé de bouchon, les plus chanceux ont piégé leurs premières proies à l’heure où le simple pékin émerge de son sommeil. Ce fut le cas pour Denis Golay, fidèle habitué de la chose depuis seize ans, qui a estourbi avec un certain plaisir une superbe truite du lac une plombe à peine après avoir enfilé ses bottes.

 

Formation obligatoire pour les novices

 

Un knock-out qui se doit, et c’est là toute la nouveauté de cette année 2009, d’être parfaitement maîtrisé et qui peut être dûment contrôlé. En effet, sous la pression des milieux écologiques, l’Office fédéral de l’environnement a, dans le cadre de la modification de l’ordonnance sur la pêche, rendu obligatoire une formation pour l’obtention du permis.

 

«Il y a eu une forte pression des associations protectrices de la nature et des animaux, dont le lobbying est bien présent dans la Berne fédérale, et qui s’apprêtaient à entreprendre des démarches en prétextant que la pêche est néfaste pour l’environnement», indiquait Guy Périat, représentant romand du Bureau suisse de conseil pour la pêche à nos confrères du Matin en mars dernier. «Les instances de la Confédération ont pris les devants en instituant une formation pour tous les candidats pêcheurs.»

 

Cette contrainte ne s’applique cependant qu’aux nouveaux pratiquants. Toute personne qui peut démontrer avoir acquis un permis au cours des cinq dernières années dispose du statut d’ancien pêcheur et est dispensé de ladite formation.

 

Celle-ci ne s’adresse dès lors qu’à celui ou celle qui demande pour la première fois un permis et qui est âgé d’au moins 14 ans. Cette obligation ne s’applique pas pour les licences d’une durée inférieure ou égale à un mois, c’est-à-dire les permis journaliers, hebdomadaires ou les permis de vacances. Ouf!

 

Régie par les cantons selon des directives fédérales et gérée par la Fédération suisse de pêche (FSP), cette instruction comprend un cours d’environ 3 heures, un film ainsi qu’un test des connaissances. Celles-ci se limitent aux données concernant les poissons et leur physiologie, ainsi qu’aux aspects de la protection des animaux lors de l’exercice de la pêche.

 

A noter que les sociétés de pêche peuvent organiser les cours de formation et le contrôle des résultats (même de façon plus complète si elles le désirent), à condition qu’un instructeur formé en assume la direction.

 

Une chose qu’envisagent sérieusement de faire les pêcheurs en rivière combiers dans un proche avenir. Histoire de faciliter la vie de ses futurs membres en leur dispensant leur savoir et leur philosophie.

 

En attendant, les quelque trente inconditionnels qui ont taquiné le gardon ce dimanche d’ouverture continueront à le faire en parfaite connaissance de cause. Un plaisir qui n’empêche aucunement ces hommes de terrain de respecter la nature.

 

Alex Charmey

 FAVJ - Parution du 5 mars 2009


Dans Le Biblanc


La remontée des truites du lac

Novembre 2007